La reconstruction – Trilogie d’une renaissance


La reconstruction


Lau et le feu , Roman d'Isabelle Sezionale Basilicato Docteur en Mathématiques et auteur


« Les deux hackers qui sont membres du Chaos Computer Club, ont remboursé immédiatement l’argent… »*


La reconstruction

Enfin libérée de ce poids et de cette contrainte morale, la reconstruction devient possible.

Lau et le feu, point d’orgue de la Trilogie d’une renaissance, « est une histoire d’amour heureuse », preuve qu’il est possible de « profiter des joies de la vie d’après ».


*Lau et le feu – p17
– Le BTX de la Deutsche Bundespost… Le Minitel allemand !
– Oui bien sûr. C’est l’agence de Wiesbaden qui a remporté l’appel d’offre, il y a trois ans je crois. Cependant le projet étant énorme, une organisation spéciale a été mise en place pour le gérer.
– En effet Annabelle et cette organisation a eu beaucoup de mal pour respecter les délais et les coûts qui avaient été totalement sous-estimés. Ce n’est qu’en début d’année qu’une version partielle du BTX a été mise en clientèle. Et voilà que, le mois dernier, le BTX a été attaqué par deux individus qui ont réussi à pénétrer une banque locale.
– Eh bien ! Et ils ont détourné beaucoup d’argent ?
– 134.694,70 Deutsche Mark. Ce qui représente en moyenne dix fois plus qu’un casse bancaire usuel. Mais là n’est pas le problème. Les deux hackers qui sont membres du Chaos Computer Club[1], ont remboursé immédiatement l’argent qu’ils avaient dérobé à la caisse d’épargne de Hambourg. Ils l’ont fait en organisant une conférence de presse pour exposer leur spectaculaire larcin dominical !
Annabelle saisit le journal Der Spiegel, que lui tend le directeur du site.
[1] Le Chaos Computer Club, que l’on désigne souvent par le sigle CCC, est l’une des organisations de hackers les plus influentes en Europe.

Lau et le feu – p69/70

Les deux jeunes gens prolongent leur soirée à la table d’un modeste, mais chaleureux restaurant indien d’une ruelle sombre et étroite du vieux Nice. Grand reporteur pour l’AFP dans la rubrique Arts et Lettres, Nicolas parle avec passion de sa rencontre l’année dernière avec des poètes chiliens opposés à la dictature de Pinochet. Annabelle est subjuguée par la culture de ce jeune célibataire, âgé tout au plus de trente-cinq ans, à la voix ferme et pleine d’assurance. Elle boit ses paroles lorsqu’il décrit le coup de foudre entre Ammu sa mère et Jules son père, dans un quartier de Londres au début des années cinquante. Ammu, irrésistible jeune fille sikh, le corps enveloppé dans un sari bleu azur et les cheveux noirs enrubannés d’un coton bleu royal s’est présentée un matin devant Jules, le jeune et distingué directeur français de l’usine de pipes de bruyère que lui a léguée son père. Son nez aquilin, ses sourcils à la Frida Kalho surlignant ses yeux clairs et déterminés lui ont permis de remporter le poste de secrétaire particulière du jeune directeur, mais surtout son cœur. L’amour de ces deux immigrés d’origine et de cultures différentes sera dramatiquement brisé par la mort en couches de la belle Ammu. Jules anéanti par cette perte cruelle, décidera pour survivre de tout quitter ; il cédera son poste à un cousin proche puis avec son fils Nicolas, il tentera de panser sa blessure, en France, à Saint-Claude, la patrie de ses ancêtres. Annabelle imagine Nicolas, petit garçon demandant à son père de lui raconter des milliers de fois cette histoire, son histoire. Elle finit la soirée enivrée par toute la sensibilité que Nicolas ose exprimer.


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