
Je suis Isabelle Sezionale Basilicato, autrice et docteure en mathématiques.
J’écris des romans où la lumière traverse l’ombre, où la mémoire devient passage, où les voix qu’on a voulu faire taire retrouvent leur place.
Depuis 2013. 8 livres. La même lumière.
8 livres.
1 seule voix.
La mienne.
Je n’écris pas pour combler un silence.
Je n’écris pas pour décortiquer des ombres.
Je n’écris pas pour hurler ce qui n’a pas été entendu.
J’écris parce que l’amour déborde.
Et que j’ai envie de le partager.
L’amour de cette petite fille —
celle qui se réfugiait dans les contes de fées,
qui vivait les mathématiques comme d’autres embrassent les étoiles,
qui habitait des mondes où le bien l’emportait toujours.
J’aime cette petite fille.
Et tout l’amour que je lui envoie, elle le transmet à mes héroïnes.
Elle leur souffle la force qu’elle porte en elle.
Elle leur rappelle qu’une issue est là, toujours — même quand on ne la voit pas encore.
Oui, je connais la souffrance.
Oui, je connais la noirceur.
Mais je n’écris jamais depuis cet endroit-là.
J’écris depuis l’autre :
celui où la lumière insiste,
où la vie revient,
où la douceur survit à tout.
De La Poupée d’Archimède à Et la nuit se lève, il n’y a qu’un fil :
réparer par la lumière.
Redonner une place à une voix.
Ouvrir un passage.
J’écris pour partager ce qui existe.
J’écris pour que d’autres trouvent un refuge, comme je l’ai trouvé moi-même.
8 livres, et le même cœur.
Le même geste.
La même lumière.
Et la nuit se lève.