14 février 2021

La presse en parle


 » Sous le feu des médias… « 

Il aura suffi d’un tweet  pour que je me retrouve, en quelques jours, sous le feu des médias

Buzz suite à un tweet d'Isabelle Sezionale #metooinceste

La presse en parle


La vie des victimes de violences sexuelles après la libération de la parole par Dominique Perrin –

Publié dans le Magazine du monde le 05 février 2021


« La brouille familiale peut mener jusqu’au procès. Isabelle Sezionale Basilicato, 65 ans, a révélé avoir été victime d’agressions sexuelles et de viols de la part d’un membre de sa famille de 4 ans à 14 ans, dans un livre publié en 2013, La Poupée d’Archimède (Au pays rêvé). Dans ce récit, elle n’emploie pas encore le mot « inceste ». Mais elle le prononce en 2016 dans le documentaire de Xavier Deleu et Oriane Denneulin Violences faites aux femmes, la vie d’après, sur France 5.


Isabelle Sezionale Basilicato passe son enfance au sein d’une famille de cinq enfants, dans une villa du Var, avec chauffeur, cuisinier et jardinier. Devenue une brillante mathématicienne, elle se préoccupe peu de ses insomnies et de ses cauchemars récurrents. Cadre supérieure à IBM, « sans doute un peu arrogante », elle est réputée carriériste. Jusqu’à ce que tout s’écroule à 56 ans, lorsque son deuxième mari la quitte. Elle souffre alors de douleurs « insoutenables » : « J’ai l’impression que mon ventre se déchire et se vide. »

Elle entame une thérapie, se met à écrire et sort de cinquante ans de déni : « J’ai toujours su ce qui s’était passé mais sans mettre le mot “inceste”, car c’est une telle honte. »Elle ne porte pas plainte, sachant que les faits sont prescrits. Après la parution du livre, en avril 2014, sa mère, ses deux sœurs et un de ses frères l’assignent en justice. Pas pour diffamation, mais pour atteinte à la vie privée. Sont visés des passages sur les difficultés conjugales des uns ou le niveau scolaire des autres. Le 18 novembre 2015, le tribunal de grande instance de Paris la condamne à 1 euro de dommages-intérêts. Après son premier livre, elle en a publié quatre autres et ses douleurs se sont envolées. »

Extrait du magazine du Monde, publié vendredi 5 février 2021 – Dominique Perrin


 

« Ça commence aujourd’hui »

animée par Faustine Bollaert sur France 2

Des milliers de témoignages inondent les réseaux sociaux grâce au #metooinceste, des milliers de voix qui s’élèvent pour briser enfin ce tabou de l’inceste.  2 femmes et 1 homme font entendre leur voix sur notre plateau!

« Inceste : la fin d’un secret » Emission du 29/01/2021 à 13.50 sur France 2.

 


Touche pas à mon poste ! L’after animé par Eric Naulleau sur C8

Le témoignage d’Isabelle, victime d’inceste pendant 10 ans.

Emission du 22/01/2021 à 23.30 sur C8.

 


#MeTooInceste : « la victime paye toute sa vie »,

selon cette Niçoise qui se livre et demande la fin de la prescription.

De ses 4 à 14 ans, elle explique avoir été violée par un membre de sa fratrie. Il lui faudra 50 ans pour en parler. Isabelle Sezionale demande la fin de la prescription qui est aujourd’hui de 30 ans alors que le le hashtag #MeTooInceste inonde les réseaux sociaux.
 
 
Cliquez ici ou sur l’image ci-dessous pour lire l’article

Interview Isabelle Sezionale sur France 3


 » Inceste : alors que les témoignages se multiplient,

l’imprescriptibilité en question… « 

Publié le

 

Depuis quelques jours en France, le hashtag #metooinceste inonde les réseaux sociaux. Des centaines de personnes dévoilent les agressions sexuelles et les viols dont elles ont été victimes. Des témoignages glaçants, qui bien souvent se heurtent à la prescription. Il a fallu plus de 50 ans à Isabelle Sezionale pour sortir du silence. De ses 4 à 14 ans, elle affirme avoir été violée par un membre de sa famille. Son histoire, elle l’a racontée dans des livres mais n’a jamais pu porter plainte. Aujourd’hui, elle milite pour que les crimes d’inceste sur les enfants deviennent imprescriptibles. « La victime paye toute sa vie, ça c’est imprescriptible, alors que le bourreau, il bénéficie de la prescription« , constate-t-elle. 

 

30 ans, une durée suffisante selon certains professionnels du droit 

 

De 10 ans en 1989, le délai de prescription pour les crimes sexuels sur mineurs a été allongé à 20 ans en 2004, puis à 30 ans à compter de la majorité en 2018. Beaucoup de professionnels du droit estiment que cette durée est suffisante, car faute de preuves, le doute profite souvent à l’accusé. Le Sénat doit examiner un texte de loi qui vise à allonger à 40 ans le délai de prescription pour les crimes sexuels sur mineurs. 

 


Crimes et faits divers – la quotidienne NRJ12 avec Isabelle Sezionale

Extrait de l’émission du 13 mai 2019


Critique du film «Violences faites aux femmes,

la vie d’après» dans le Magazine Elle.

Extrait de l’article publié par Emilie Poyard le mardi 22 novembre 2016

 » Mardi soir, vous pourrez découvrir sur France 5 le documentaire « Violences faites aux femmes, la vie d’après », dont nous sommes partenaires. Le réalisateur Xavier Deleu est allé à la rencontre de celles qui un jour ont croisé le chemin d’un agresseur. Ludivine, 18 ans, championne de France de roller artistique, a déposé plainte pour viol contre son entraîneur. Isabelle a été agressée sexuellement par un membre de son entourage alors qu’elle était enfant et a été rattrapée par son passé à l’âge de 56 ans. Et puis, il y a toutes ces femmes qui ont été confrontées à la violence conjugale, qu’elle soit physique ou psychologique. Des témoignages très forts qui s’articulent autour d’un fil rouge : comment se reconstruire après ? Briser le silence et surmonter les traumatismes ? Ci-dessous, découvrez quatre extraits vidéo inédits. « 

Extrait de l’article publié par Emilie Poyard paru dans le magazine Elle du mardi 22 novembre 2016.

« Violences faites aux femmes, la vie d’après », le film

Emission du 22 novembre 2016 sur France 5

Extrait du documentaire réalisé par Xavier Deleu et Oriane Denneulin, diffusé sur France 5 dans le cadre de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes, animé par Marina Carrère D’Encausse.

Comment les femmes peuvent-elles se reconstruire après avoir subi des violences sexuelles, physiques ou psychologiques? Le documentaire de Xavier Deleu et Oriane Denneulin, intitulé Violences faites aux femmes, la vie d’après, diffusé ce mardi sur France 5, répond à cette question de la meilleure façon, en suivant le parcours de plusieurs victimes. Ces femmes de combat, bien décidées à vivre malgré tout, impressionnent. Au moment de célébrer, le 25 novembre, la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes, ces témoignages sont placés sous le signe de l’espoir. Si chaque cas évoqué est bien spécifique, le silence qui enferme les femmes pendant la période où elles sont maltraitées et agressées, mais aussi bien souvent après, apparaît comme une constante.

Un long calvaire

Le cas de Ludivine, victime de viols à répétition par son entraîneur de roller artistique, entre l’âge de 13 et 17 ans, est édifiant. Cette sportive de haut niveau est détectée dans sa région, en Bretagne, à l’âge de 12 ans, par un coach qui lui propose d’intégrer le centre d’entraînement des meilleurs espoirs, à Paris. Trop jeune pour intégrer l’internat, elle est hébergée chez son entraîneur. Ce dernier vit avec sa femme et ses enfants, si bien que les parents de Ludivine ne se méfient pas. La suite est un long calvaire. Jusqu’à ce que l’adolescente sorte de son silence en se confiant à son frère et à sa sœur. Puis elle porte plainte. «Depuis que j’ai débuté la procédure, j’ai recommencé à vivre», dit la jeune fille. Elle se prépare désormais à la confrontation avec son présumé agresseur. Ce dernier explique que son élève était consentante et il nie avoir eu des relations avec elle avant ses 16 ans.

Le bonheur retrouvé grâce à l’écriture

Quant à Isabelle, il lui a fallu attendre cinquante ans, après avoir été victime d’un inceste entre l’âge de 4 et 15 ans, pour sortir enfin du silence, de la souffrance. Brillante en mathématiques, elle se réfugie dans ses études puis dans une belle réussite professionnelle, avant d’être rattrapée par son passé. C’est grâce à une psychothérapie qu’elle commence à se libérer enfin. Quant à son corps, qu’elle portait jusque-là comme un poids mort, insensible, elle le réinvestit pendant des séances d’ostéopathie. Enfin, ne pouvant pas agir en justice, les faits étant prescrits, c’est par l’écriture d’une trilogie romanesque qu’Isabelle Sezionale Basilacato rompt définitivement et totalement le silence. Son dernier livre, Lau et le feu (L’Harmattan) évoque le bonheur enfin retrouvé.

Citons également le cas terrible de Cathy, qui se bat pour que ce qui est arrivé à sa sœur, Isabelle, morte avec ses deux parents sous les balles de son ex-compagnon, ne puisse pas arriver à d’autres. La victime avait porté plainte à quatre reprises pour tentative d’homicide, sans que son agresseur, pourtant déjà placé sous contrôle judiciaire, ne soit mis en détention. Cathy a finalement obtenu la réouverture de l’enquête, alors que la justice avait carrément conclu à un non-lieu, deux mois après le suicide du meurtrier. La vérité, pour surmonter la violence, apparaît indispensable.


article sur Isabelle Sezionale

L’inceste et le droit…

Par Sigolène Vinson

 » Dans La Poupée d’Archimède*, Isabelle Sezionale révèle l’inceste dont elle a été l’objet. Sa mère, ses sœurs et son frère l’ont assignée en justice pour atteinte à la vie privée. Curieusement, les propos incriminés ne portent pas sur l’inceste, mais sur sujets anodins, la sœur qui a pris du poids, le frère qui est la lanterne rouge de la classe.

Le drame est ignoré et celle qui l’a rendu public attaquée pour la simple raison qu’elle a parlé. Par jugement en date du 18 novembre 2015, le tribunal de grande instance de Paris a reconnu l’atteinte à la vie privée, mais n’a condamné Isabelle Sezionale qu’à un euro symbolique de dommages et intérêts. « 

Extrait du magazine Causette, publié en février 2015 – Sigolène Vinson

* La Poupée d’Archimède, d’Isabelle Sezionale.
Éd. Au Pays rêvé, 2013.