» Près de Naples, Julieta élève seule sa fille, elle a du mal à joindre les deux bouts. Pablo abandonne ses études pour s’occuper de sa mère malade. Pendant ce temps, dans le Sud de la France, Yseult flirte avec le non conventionnel Luca. Quel est le mystère des étranges millions de dosettes qui les réunira tous les quatre ? «
Extraits :
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« On ne trouve que ce que l’on cherche… »
La voix claire et posée de Cheryl, une des rares femmes occupant un poste à responsabilité dans cette assemblée, impose l’attention et le respect.
Mickaël est aux aguets. Il sait qu’il doit être prêt à intervenir à tout moment et surtout avec grande prudence. Aucun des participants ne doit soupçonner la réalité.
Lors de la réunion privée qu’ils ont eue, Cheryl et lui, avec le CEO, celui-ci a été intransigeant. Aucune information ne doit transpirer. Hors de question de protéger l’invention et ainsi divulguer son existence. Aucun brevet ne sera déposé.
Cheryl et lui ont admis cette décision aisément. Ils savent très bien qu’avec les méthodes modernes d’analyse chimique, on peut détecter des doses infimes, des traces, de n’importe quel composé chimique, sur n’importe quel support. À condition de le rechercher. À ce niveau infime, on ne trouve que ce que l’on cherche…
Page 32 :
» Il faut impérativement qu’il trouve un moment… «
Il faut impérativement qu’il trouve un moment, la semaine prochaine, pour se rendre à la « Regione Campania » et qu’il vérifie l’avancement du dossier de prise en charge. Ils prennent un temps fou ! Pour l’instant, il n’a pas le choix. Il doit continuer, il a besoin de cet argent pour faire face. Un mois déjà qu’il a accepté ce boulot qu’il exècre, trois soirs par semaine dans les boîtes de nuit.
Il se faufile entre les corps agités, dégoulinants de sueur. Lorsqu’il l’aperçoit, prestement, il glisse sa main droite dans son entrejambe, en sort le sachet et d’un geste rapide tape celle de son contact, alors que de sa main gauche il saisit les billets.
Ce soir, il recommence l’opération une trentaine de fois, dissimulant dans la poche intérieure de sa veste les grosses coupures.
Page 68/69 :
» Yseult a l’impression d’avoir reçu une dose massive de vitamine C… «
Éreintée, sous les derniers rayons écarlates du soleil couchant, elle rejoint son havre de paix, un luxueux appartement de l’immeuble « les Algues », en bord de mer, avec une seule idée en tête : aller s’allonger. Dans la cage d’escalier, brusquement réveillée par le joli bruit du moteur de la puissante voiture de Luca, elle décide de s’amuser un peu. Lorsque la porte de l’ascenseur s’ouvre, espiègle, elle renvoie la cabine au dernier étage.
La démarche déterminée, les muscles saillants de ses bras tatoués enserrant différents colis, Luca arrive, les poings fermés.
Soudainement ragaillardie par cette vision, Yseult a l’impression d’avoir reçu une dose massive de vitamine C.
Perchée sur ses hauts talons, elle le dépasse légèrement. Il est mignon ! Elle le trouve à croquer. …./…